Samādhi
2 participants
Page 1 sur 1
Samādhi
Samādhi (समाधि en sanskrit devanāgarī)
Sans doute Fa, pourrez-vous nous parler davantage de ce terme ...
Voici pour ma part ce que j'ai trouvé d'intéressant sur le net : https://www.youtube.com/watch?v=dqGdWoW-GT8
Sans doute Fa, pourrez-vous nous parler davantage de ce terme ...
Voici pour ma part ce que j'ai trouvé d'intéressant sur le net : https://www.youtube.com/watch?v=dqGdWoW-GT8
Shun
Re: Samādhi
Voici un texte extrait de Wiki sur le sujet et qui me semble bien décrire les aspects importants de Samādhi :
Le piège classique est de considérer le Samādhi comme un "état" de conscience "spécial" qu'il faudrait atteindre...
Fa
Le samādhi dans la triple pratique de dhyāna
Les traditions chinoise et japonaise du bouddhisme ont beaucoup insisté sur la notion de triple pratique du dhyâna qui est éveil (chan en chinois et zen en japonais):
Sila le sens traditionnel est respect des préceptes et action vertueuse, mais le terme désigne ultimement l'action dépourvue de toute contamination egotique ;Prajnā vision et compréhension hors de toute projection personnelle ; Samādhi désigne traditionnellement les différentes formes de la concentration, mais la portée du terme sera élargie ici, notamment dans l'esprit des enseignements de certains patriarches chinois du chan (Huineng (japonais Eno, 638-713), Shenhui (668-760), Xiyun (Obaku, ?-850):
Ultimement, dans le bouddhisme, le samādhi est non-demeure et absence de tout point d'appui. De là, ce qui est non attachement est samādhi. Ce n'est donc ni se détourner délibérément des pensées et des images ni chercher à y demeurer, ni encore chercher à se concentrer sur un seul point ou objet. Cependant, les différentes formes de concentration visant à pacifier progressivement l'esprit peuvent être des moyens utiles menant au samādhii ultime.
Celui-ci est renoncement à toute production de la conscience et jusqu'au renoncement à l'idée même de renoncer. Cette non demeure est à concevoir comme non production de déterminé. Sans aucun souvenir, sans aucune attache, c'est la condition propice pour que la conscience propre (skandha) fonctionne en harmonie avec la conscience unitaire (dharmadhatu). Comme le mentionne Huineng dans le Sūtra de l’Estrade : « Il suffit que samādhi soit là pour que prajnâ soit là et vice versa... ». Les trois aspects de la triple pratique du dhyana fonctionnent comme un tout organique dont on ne peut isoler un élément ; c'est pour des raisons pédagogiques que cette distinction a été introduite.
Dans la tradition zen, zazen est le prototype de l'union du sila, du samādhi et du prajñā. En effet, il combine l'absence d'action egotique (sila), l'absence de production délibérée de pensée et d'opinion personnelle (samādhi) et l'absence d'appropriation d'un point de vue particulier (prajñā). Aussi zazen y est-il considéré comme équivalent au dhyana, mais sans que le dhyana se limite à la sphère du zazen.
Le piège classique est de considérer le Samādhi comme un "état" de conscience "spécial" qu'il faudrait atteindre...
Fa
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum